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Lou-Maria Le Brusq (*1992) vit et travaille à Montreuil.

Originaire de Lorient, elle est Diplômée en 2016 de l’École Nationale Supérieure d’Arts Paris-Cergy, ce n’est qu’à partir de 2020 qu’elle débute la peinture en autodidacte.

Elle écrit également de la poésie, et co-dirige la revue Librarioli publiée par le groupe de recherche Espace Ambigu dont elle fait partie. Son travail a été montré, entre autres, à Colette Mariana (Barcelone, Espagne), à la Fonderie Darling (Montréal, Quebec), à la galerie Ygrec (Paris), au cneai= (Pantin), à Synesthésie-MMaintenant (Saint-Denis). Elle s’intéresse au sentiment d’apparition, à la sensation de résiduel, à l’ambiguïté et à la réversibilité, aux créatures et à leurs modes d’existences, aux images de l’imperceptible et fantastiques. Sa pratique picturale et poétique sont intimement liés. De par leur poétique respective, peinture et poésie convoquent l’imaginaire et le souvenir. Ce sont des images qui contiennent une narration qu’elle ne veut pas univoque. Elles sont conçues comme des lieux ouverts et accueillants, sans espace défini ni temporalité. Elle cherche à y faire émerger les formes d’une vitalité. Elles sont habitées par des apparitions figuratives et des abstractions biomimétiques, animales et végétales. Êtres invisibles, microscopiques ou hybrides se démultiplient d’une œuvre à l’autre et se déploie en un vocabulaire organique.

À travers son travail, elle cherche à présenter sa relation à des modes d’existences dont elle ne peut faire l’expérience mais qui pourtant lui sont intimes.